Un titre anglais pour un début d’Erasmus en Espagne ? Seulement car c’est ce titre qui me vient en tête naturellement lorsque je fais le bilan de cette première semaine passée sous le soleil de Valladolid.
Une semaine tout pile donc, que j’ai laissé mon sud de la France pour 5 mois en « terre inconnue » ; mais n’exagérons rien je ne suis pas partie au fin fond de l’Inde non plus !
Je peux dire que je connais pas mal l’Espagne, la catalogne, le Pays Basque, L’Andalousie… Mais en dehors de Madrid, la Castille n’était encore étrangère.
On peut dire que Valladolid c’est un peu le Montpellier espagnol. J’avoue que je redoutais un peu ce départ en Espagne, puisqu’en réalité ce n’est pas un pays que j’affectionne particulièrement. Et je dois dire que je suis agréablement surprise par ma nouvelle ville d’adoption. Je dirai qu’on y retrouve une Espagne dynamique, assez chic (oufff, pas de magasin Desigual tous les 50 mètres), moderne, bref accueillante. C’est une ville très étudiante et je pense que cela joue beaucoup. L’université de Valladolid prend une place énorme dans la ville, et les différents bâtiments universitaires sont nombreux et forment un gigantesque campus : fac d’éco-gestion (la mienne), fac de science, fac de lettres, fac d’architecture, fac d’ingénierie, etc. Du coup, ça grouille d’étudiants, et ça me plait !
Malgré cet enthousiasme débordant, l’Espagne reste l’Espagne et certaines choses me choquent à chaque fois que j’y retourne. Et comme là ce n’est pas pour faire du tourisme, j’en ai pris pleinement conscience. En effet, à Valladolid, la vie (et la ville) s’arrête de tourner entre 14h et 17h. N’importe quel jour de la semaine ou du weekend (oui oui même le samedi), tous les commerces sont fermés pendant 3 heures, en plein milieu d’après-midi. Alors bon, cela peut s’envisager en plein mois d’août lorsque la chaleur étouffante empêche de travailler correctement, mais là, en plein mois de février, alors qu’il ne fait que quelques degrés dehors, le temps s’arrête à 14h, pour ne reprendre que 3 heures plus tard.
Du coup, paradoxalement, au lieu de m’apaiser, moi ça me stresse. J’ai constamment l’impression de courir, pour pouvoir faire les choses avant que tout ne ferme. Mais je pense qu’avec un peu d’habitude j’arriverai à m’y faire. Mais pour le moment, mes cours sont concentrés entre 10h et 14h, et donc jusqu’à 17h, à part manger, on ne peut pas faire grand chose, c’est déconcertant !
C’est une façon de faire comme une autre, puisqu’au final ils terminent leur journée vers 20h30-21h, leurs 8 heures de travail quotidien sont donc atteintes. Mais quand même, je serai curieuse de savoir comment ça se passe concrètement en entreprise, parce que s’ils travaillent avec l’étranger, bonjour la galère !
Bref, la prochaine fois je vous parlerai d’un côté beaucoup plus sympa de Valladolid : le vin (oui parce que c’est Erasmus, faut pas déconner non plus). Parce que Valladolid est extrêmement réputée pour son vin (surtout rouge) en Espagne ; au même titre que Bordeaux pour la France.

See you !
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