Hello,

Happy Vendredi ! J’espère que vous allez bien, et que vous rentrez dans ce mois de février motivés 😉

Ici à Paris, la grisaille domine et c’est boulot boulot… Heureusement, un weekend prolongé arrive bientôt pour moi, c’est la petite carotte qui fait plaisir.

Et il y a aussi les petites et grandes victoires de la vie ! Il y a quelques jours, mon app Kwit a sonné les 1 an sans tabac. Un an sans aucune cigarette, ni clope électronique, rien du tout.

Si on m’avait dit ça l’année dernière… Je n’y aurais jamais cru, et pourtant !

Alors je sais que quand je fumais encore, je détestais lire des articles sur les gens qui avaient arrêté de fumer, ou des articles de motivation, ou combien fumer c’est mal… Parce que ça me renvoyait en pleine face ma propre addiction, et ma « faiblesse » d’esprit, selon moi, pour arrêter.

Du coup, cet article, c’est plus pour vous parler de ma propre expérience, comment j’ai vécu la chose. Mais AUCUNE culpabilisation. Si vous n’êtes pas prêt psychologiquement à arrêter, ça ne sert à rien de vous faire des nœuds au cerveau.

Contexte : je fumais environ 1 paquet et demi par semaine. J’ai commencé très doucement à l’âge de 15 ans, avec un pique de consommation pendant mes années en école de commerce. Dans mes dernières années de fumeuse, j’étais stabilisée à moins d’un paquet en semaine, mais beaucoup de clopes le weekend. On peut dire que je n’étais pas ultra dépendante à la nicotine, il m’arrivait de faire des pauses de quelques jours, mais j’avais beaucoup de clopes d’habitude, et une consommation très liée à l’alcool aussi.

Quel a été mon déclic ? Est-ce que qu’il y a eu un déclic ?

Je crois que oui… J’avais déjà dans l’idée d’arrêter depuis un moment, ça me trottait dans la tête. Mais je n’avais jamais tenté le coup. J’avais très très peur des soirées. Je savais qu’en journée je pouvais m’en passer, c’était déjà le cas dans mon ancien job, je ne fumais pas la journée, uniquement le soir. Mais en changeant de boulot, j’avais repris les pauses clopes.

Mais ce qui me terrifiait, c’était les soirées, les clopes « mondaines », tellement liées à l’alcool. Celles que je pouvais enchaîner pendant un apéro, installée à une terrasse… Le cliché quoi ! Et je ne voulais pas faire une croix sur mes soirées pour arrêter la clope, hors de question de vivre comme une ermite, pour moi ça n’était pas une solution sur le long terme.

Et puis un jour… Après une énième soirée alcoolisée fin janvier dernier, avec un after chez moi à fumer jusqu’à tôt le matin… Ça m’a carrément dégoûté. Bon, ça, je crois que tous les fumeurs l’ont déjà vécu, après une nuit d’excès, le goût de cendrier froid le matin… Bref, je vous passe les détails.

Sauf que cette fois-ci, j’étais tellement dégoûtée que le lundi je suis allée au boulot sans mon paquet de clopes. Juste pour voir, vu que j’avais encore la gorge en feu, et une gueule de bois latente… Yes MODE DE VIE SAIN ! Et c’est passé nickel. Alors j’ai refait la même le mardi… Mais en me déculpabilisant direct : pas d’objectif précis, pas trop d’attente… Et je crois que ça a été la clé : de ne pas m’en vouloir si jamais je craquais. Qu’un jour c’était déjà bien, et que j’allais recommencer pour en faire 2, puis 3, etc.

Et jour après jour, j’ai tenu toute la première semaine ! Une autre chose qui m’a sauvé aussi : continuer à faire EXACTEMENT comme avant : je descendais en pause clopes avec mes collègues, mais sans fumer… C’était dur, mais ça m’a aidé aussi à ne pas devoir transformer mon quotidien, et à ne pas compenser par autre chose. Le premier weekend, je n’ai pas voulu sortir parce que c’était encore trop tôt, j’avais peur de craquer.

Mais le weekend suivant, je suis sortie. Je me rappelle très bien, j’étais avec mon frère et une de mes meilleures potes dans le 11ème, à boire des bières en terrasse. Mon frère et ma pote fument ! J’ai cru que je n’allais jamais y arriver…. Mais j’ai tenu bon. Là, honnêtement, ça a été LE moment le plus compliqué. Mais je me suis dit que si j’y arrivais ne serait-ce qu’une seule fois, je pouvais le faire pour de bon. Alors j’ai tenu, j’ai serré les dents, j’ai bu plus de bières hahaha. ET J’AI PAS CRAQUÉ ! Une grande victoire ! La première fois depuis des années que je buvais sans fumer. Incroyable !

Et je crois qu’à partir de là, je me suis mise dans la tête que cette fois-ci c’était la bonne. Les semaines se sont enchaînées, avec toujours cette pensée dans la tête, mais de plus en plus espacée… Et parfois, d’un coup, une envie de fumer juste ÉNORME et inexplicable. Et là, il faut respirer, et se dire que la pulsion ne dure véritablement que quelques minutes, et s’en va ensuite.

Un outil qui m’a beaucoup aidé :

Quand j’ai vu que je tenais bon depuis environ 3 semaines, j’ai cherché une appli qui pouvait suivre mes progrès. J’ai téléchargé Kwit et j’ai pris l’option premium (60€ l’année, je me suis dit que je me payais ça avec mes économies de clopes haha). Cet outil m’a également beaucoup aidé. C’est assez bien fait. Vous avez différentes jauges : vie, poumon, corps, environnement… Et plus vous avancez dans le temps, plus vous débloquez des objectifs.

Les jauges Corps et Poumon m’ont particulièrement motivées : savoir quand j’allais arrêter de tousser, quand ma peau allait perdre ce teint grisâtre, quand mes cheveux allaient retrouver de la brillance, etc…

Autre chose qui m’a aussi aidé a été mon déménagement en Mars dernier. Dans mon ancien appart’, j’avais l’habitude de fumer. Alors seulement dans le salon à la fenêtre (donc avec contrainte) mais quand même. Et lorsque je suis arrivée dans mon nouveau chez moi c’était l’occasion de me recréer un environnement 100% non fumeur. Je n’ai donc jamais fumé dans mon nouvel appart’ !

Le sport est évidemment un gros levier aussi. J’ai vu immédiatement le changement sur ma respiration pendant mes sorties running. A l’époque je faisais aussi de la gym suédoise ultra cardio le mardi soir. J’ai vu la diff’ entre une session où j’avais fumé la journée au boulot… Et une session sans clope. RIEN A VOIR !

Et aujourd’hui… J’ai dépassé les 1 an ! Je suis fière de moi 🙂 ! Et je sais surtout que ce n’est jamais gagné et qu’il faut toujours être vigilent pour ne pas recraquer dans un moment de faiblesse. Mais pour le moment, je fête ce beau palier !

Sur ce, je vous souhaite un bon vendredi & un bon weekend,

PS : les anciens, qui se rappelle de cette chanson incroyable ?

A très vite,

Marine