Don Jon, “le Don Juan du XXIème siècle” selon les critiques … J’espère vraiment qu’il ne ressemble pas à ça !

J’attendais avec impatience la sortie de ce film, réalisé ET joué par Joseph Gordon-Levitt, que j’adooooore !

Un petit topo :

Jon Martello est un beau mec que ses amis ont surnommé Don Jon en raison de son talent à séduire une nouvelle fille chaque week-end. Mais pour lui, même les rencontres les plus excitantes ne valent pas les moments solitaires qu’il passe devant son ordinateur à regarder des films pornographiques. Barbara Sugarman est une jeune femme lumineuse, nourrie aux comédies romantiques hollywoodiennes, bien décidée à trouver son Prince Charmant. Leur rencontre est un choc, une explosion dans la vie de chacun. Bourrés d’illusions et d’idées reçues sur le sexe opposé, Jon et Barbara vont devoir laisser tomber leurs fantasmes s’ils veulent avoir une chance de vivre enfin une vraie relation…

A la base, le thème du film ne m’attirait pas outre mesure ; En effet un mec accro au porno pendant 90 min ce n’est pas ce qui me fait rêver ! Mais j’ai trouvé le sujet délicat et assez casse gueule pour un premier film, et je voulais absolument découvrir comment s’en était tiré Joseph pour le traiter !

Je l’ai vu hier et je n’arrive toujours pas à me dire si j’ai adoré ou détesté ! Même si le parti pris était de forcer le trait, chaque personnage est plus que caricatural : Jon, le plouc de service avec un mini pois chiche à la place du cerveau, Barbara la pouffe qui traite les hommes comme de la merde grâce à son cul, le papa italiano-hysterico-foot-addict, la mère d’une niaiserie sans borne, et la veuve dépressive oubliant ses malheurs en se tapant un jeunot !

Bref, le film m’a gonflé par cet aspect : pourquoi ne choisir que des personnages dans l’excès ? Je ne suis pas sûr qu’il y avait un réel intérêt là dedans et que cela ai vraiment servi le film.

C’est dommage car le sujet est sur le fond bien traité : mettre en scène une addiction rarement évoquée et pourtant beaucoup plus présente que l’on ne le pense à l’heure actuelle –> Défit réussi ! La mise en scène est bien gérée, avec la répétition des actions qui montrent la vie bien rythmée (par le porno) de ce Don Jon.

[SPOIL]

Mais la fin m’a finalement bien déçue : il suffit de trouver l’amour pour guérir de tous les maux ! En gros, c’est selon moi la punchline du film … J’ai trouvé ça un peu facile, et trop attendu.

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Donc voilà, bilan mitigé. Je préfère Gordon-Levitt en tant qu’acteur qu’en tant que réalisateur ! Mais c’est son premier, alors je serai indulgente 🙂